Violences conjugales à Avord : huit mois de prison avec sursis probatoire pour un détenu

Il a été reconnu coupable de violences conjugales et dégradations de biens appartenant à autrui, commises en septembre 2023 à Avord.
Le prévenu, au casier déjà marqué par dix mentions, a ajouté une onzième condamnation à son passif. Le 27 septembre 2023, il s’en est pris physiquement et psychologiquement à sa compagne, lors d’un épisode de violences déclenché pour une futilité. Il a notamment frappé la victime, cassé un meuble, jeté le barillet de la porte au sol et brisé une télévision.
La substitut du procureur a fermement rappelé que "rien ne justifie les violences conjugales", dénonçant des faits "inacceptables", tandis que l’avocate du prévenu a tenté de minimiser les actes en évoquant une "petite" baffe, expression rejetée par le tribunal.
Les juges ont suivi les réquisitions du parquet, en prononçant une peine avec sursis, applicable à la fin de la détention actuelle du prévenu, qui sera libérable en mai 2026.
La victime, elle, reste marquée par les conséquences de cette agression, un an et demi après les faits.