La Berrichonne de Châteauroux change de main

L'accord a été signé dans la nuit de lundi à mardi, ouvrant un nouveau chapitre pour le club castelroussin.
Un passage de témoin inévitable
Après des mois d'incertitude, la vente du club semblait la seule voie possible. Benjamin Gufflet, esseulé, sans appui économique local, et à court de ressources, ne pouvait plus maintenir le navire à flot. Zemmar, qui avait déjà injecté des fonds pour sauver les salaires, s’impose comme l’homme providentiel, prenant enfin les commandes.
Le duo Gufflet-Zemmar n’aura jamais réellement fonctionné. Trop de différences.
Zemmar, ou le Zorro financier ?
Silencieux mais déterminé, Djamel Zemmar aurait pour objectif prioritaire d’assainir la situation financière : apurer une dette estimée à 3 millions d’euros, solder les contentieux avec l’ancien actionnaire saoudien (United World), et surtout convaincre la DNCG de la solidité de son projet.
S’il n’a jamais dirigé de club auparavant, l’entrepreneur de 50 ans semble mû par une vraie volonté : reconstruire, redonner une identité au club, relancer le centre de formation et viser un retour en Ligue 2 à terme. Mais d’abord, il faudra se maintenir en National, un défi de taille.
L’héritage de Gufflet
Arrivé avec optimisme après le retrait du fonds saoudien, Benjamin Gufflet aura tenté de réformer, de réduire les dépenses, sans réel soutien du tissu économique local. Il quitte le club avant le naufrage, un geste que certains saluent pour avoir permis cette passation salutaire.
Une page se tourne, une autre s’écrit
Djamel Zemmar semble avoir été touché par l’histoire de la Berri. Il entend la faire revivre, en commençant par la base, les jeunes, l’ancrage local, et une gestion plus rigoureuse.
🎯 Prochain rendez-vous décisif : battre Sochaux ce vendredi, pour croire encore au maintien et à un avenir un peu plus serein.