Braquage au Crédit Agricole du Banlay à Nevers : plus de 200.000 € dérobés, cinq salariées prises en otage

Les forces de l’ordre, une vingtaine de policiers, ont rapidement bouclé les abords du Crédit Agricole du Banlay, théâtre d’un braquage particulièrement audacieux.
Selon les premières estimations, plus de 200.000 € ont été dérobés lors d’une opération visiblement minutieusement préparée. Les malfaiteurs, arrivés à moto, auraient agi de manière coordonnée, se séparant sur place. L’un d’eux se serait glissé dans le sas de la banque avant l’arrivée des convoyeurs de fonds à 8 h 20, pour intercepter des sacs d’argent.
Le parquet de Nevers confirme au moins un braqueur identifié, ganté, le visage dissimulé, et armé d’une arme de poing.
Cinq salariées ligotées, mais indemnes
Le personnel présent sur les lieux – cinq femmes – a été ligoté avec des colliers Serflex et du ruban adhésif. Aucune blessée n’est à déplorer, mais les salariées ont vécu un choc intense. Certaines auraient été retenues en otage, tandis que d’autres ont été mises à l’écart.
La police n’aurait été alertée qu’à 9 h 20, soit près d’une heure après le début supposé du braquage, lorsque des collègues restés sans nouvelles se sont inquiétés. Ce délai a permis aux auteurs de prendre la fuite sans être interceptés, vraisemblablement toujours à moto.
Enquête confiée à la police judiciaire d’Auxerre
Sur place, les agents de la police scientifique ont entamé les premiers relevés d’indices. L’enquête a été confiée dans la matinée à la PJ d’Auxerre, spécialisée dans ce type d’affaires. Le responsable régional du Crédit Agricole s’est rendu sur place pour soutenir ses équipes, visiblement choqué : « Je n’ai jamais vu ça », a-t-il déclaré.
Le service communication du Crédit Agricole a assuré qu’un soutien psychologique est déjà en place pour les salariées. Par ailleurs, la banque a précisé qu’aucun client n’est concerné par ce préjudice.
Les investigations se poursuivent pour identifier les auteurs, leur mode opératoire précis, et retrouver les fonds.