La CGT a exprimé sa ferme opposition à la réforme des retraites de 2023, accusant le gouvernement de maintenir un « double discours » et de tenter de bloquer toute chance d’abrogation. La centrale critique l'exécutif pour avoir inventé un « déficit caché » et tenté de diviser les syndicats en choisissant ses interlocuteurs, excluant certains syndicats comme Solidaires et la FSU.

La CGT appelle à des mobilisations, notamment le 8 mars pour l'égalité salariale et l’abrogation de la réforme, ainsi que le 20 mars avec les organisations de retraités. Elle prévoit aussi une « mobilisation d'ampleur » à venir, appelant à l'unité syndicale pour renforcer le rapport de force.

Cette prise de position intervient après la demande du Premier ministre de rediscuter de la réforme, mais les premières négociations ont été marquées par des tensions, notamment le départ de Force ouvrière, qui critique la réforme comme une tentative d’imposer l’allongement de la durée de travail. Le Premier ministre a évoqué un référendum en cas de blocage, sans préciser ce qui constituerait un tel blocage.

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